Quelque chose ne vous convient pas? Vous avez le choix!
Il y a une situation qui ne vous convient pas dans votre vie, mais vous vous dites « je n’ai pas le choix » ? Je ne peux pas partir, ou pas rester, ou pas dire ce que je pense, ou pas commencer quelque chose, ….
Et bien souvent cela a à voir avec « je ne peux pas prendre ce risque ». Parce que je ne veux pas faire de mal aux autres, ou je ne peux pas me le permettre matériellement, ou c’est irréaliste, … , je vous laisse compléter la liste.
Or en réalité vous avez le choix. Face à une insatisfaction, vous avez même 4 possibilités :
Subir, accepter, transformer, quitter.
Subir, c’est sans doute ce que vous faites aujourd’hui si vous lisez cet article. Pour les raisons évoquées plus haut. Ce que j’appelle subir, c’est vivre la situation en victime, avec beaucoup de souffrance et souvent un sentiment d’inéluctabilité. Voyons ce que cela donne : de la légère insatisfaction au sentiment d’accablement, de malheur, toute la gamme est offerte et provoque généralement les phénomènes suivants :
- Idées noires qui prennent beaucoup de place, vous empêchant de vous livrer à une activité créatrice quelle qu’elle soit. Elles chassent les autres idées et obstruent votre vue, vous n’avez donc aucune chance d’apercevoir ce qui vous ferait sortir de ce tunnel. Ainsi, en même temps que votre conception de la vie s’obscurcit, votre opinion de vous-même se dégrade et vous vous pensez incompétent ou lâche. De plus, vous secrétez sans doute sans relâche les neurotransmetteurs du stress, à commencer par le cortisol, indispensable en quantité « normale » mais en excès extrêmement dommageable pour la santé[1] et les capacités cognitives. Voyez vos agissements sous un stress mineur, quotidien, et comme vos décisions sont de faible qualité - dispute, agressivité, maladresse, incompréhension, action mal calibrée qu’il faudra « défaire » par la suite - , puis imaginez cela à l’échelle d’un stress chronique : Vous devenez tout simplement bête.
- Mal-être physique, désordres alimentaires, addictions, sommeil de mauvaise qualité Le stress, la tristesse, l’insatisfaction se traduisent physiquement par des difficultés de digestion, de respiration, parfois par des douleurs diffuses, un sommeil déréglé. De plus, vous cherchez à apaiser votre souffrance émotionnelle par tous les moyens : manger en grande quantité, souvent des aliments gras et salés, dont le contact va vous soulager quelques minutes puis vous faire culpabiliser des jours ou des années, mais aussi endormir la peine avec l’alcool ou la cigarette (qui est un anti-dépresseur léger), voire avec des substances illicites. Inutile de préciser que le coût de tels comportements sur la santé et le bien-être est extrêmement lourd, et comment là aussi un cercle vicieux s’installe, d’un mal-être à un mal-être plus grand.
- Comportement agressif ou déprimé (je ne parle pas ici de la dépression pathologique, qui nécessite un suivi médical), désagréable pour vous mais aussi pour votre entourage, qui par réaction va adopter à son tour des comportements inadaptés et probablement vous enfoncer un peu plus dans votre situation indésirable. Imaginez par exemple que vous ne supportiez plus votre travail que vous quittez chaque soir accablé, et partagiez cet accablement en permanence avec votre conjoint, vos enfants, vos amis, qui eux, de leur côté, attendent de leur relation avec vous de la gaité, du réconfort, de la tendresse ou simplement un peu de légèreté. Votre humeur noire les déçoit, voire les agresse. En retour, ils risquent d’être désagréables avec vous, de ne pas vous laisser exprimer toute cette déprime, peut-être même de vous fuir. Et vous vous direz que la vie n’est vraiment pas juste, que non seulement vous êtes malheureux dans votre job mais qu’en plus vos amis vous abandonnent ou votre conjoint s’éloigne de vous.
- Inefficacité professionnelle, qui découle de tout ce qui a été dit plus haut : comment être performant lorsque l’on est envahi d’idées noires, stressé, en mauvaise santé et que l’on se sent rejeté de tous ? Alors le risque est de payer le prix de tout cela par une absence de promotion, un avertissement de la hiérarchie, ou si vous êtes indépendant une perte notable d’activité.
J’espère que cette énumération sinistre mais très réaliste vous donne envie de ne plus subir.
Vous vous dites cependant peut-être toujours que vous n’avez pas le choix. Alors je vous propose, les 3 prochaines semaines, de passer en revue les autres possibilités qui s’offrent à vous, en gardant en tête que le choix est réel.
Suivez cette mini-série pendant 3 semaines pour découvrir ce qu’ACCEPTER, TRANSFORMER et QUITTER vous réservent !
Et je suis sûre que la simple lecture de cet article a déjà fait bouger des choses en vous, et prépare le terrain pour ce que vous découvrirez la semaine prochaine. Pensez aussi à partager avec ceux que cela peut aider autour de vous.
Parallèlement, le programme BLAST « Apprivoisez votre stress » peut vous être d’une grande aide, et si vous avez une alimentation désordonnée et émotionnelle, "Mangez comme vous en rêvez" est fait pour vous. Si vous êtes un ado ou un très jeune adulte, "Hackez la confiance en vous" vous permettra de vous mettre en très bonne posture pour ne plus subir.
Vous en saurez plus ici :
[1] L’expression « se rendre malade » est très juste. Un excès de cortisol a un impact sur l’immunité et le traitement de l’insuline, et il en découle de nombreuses maladies très réelles, allant de l’asthme à certaines formes de cancer en passant par l’obésité et le diabète.
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