Sommes-nous tous des ados?

La vie est une succession de paliers, de ruptures et de pentes à gravir (et parfois à dévaler). L’équilibre est toujours précaire et jamais durable. Par définition. D’abord parce que le propre d’un être vivant est de naître, croître et mourir. Pour certains redevenir poussière, pour d’autres être promis à l’au-delà, pour d’autres encore retourner à la vie dans un autre corps. En tout cas, « vivre » la rupture de la naissance et de la mort.
Et nos parcours de vie sont des métaphores de cette naissance et de cette mort : Entrée à l’école, puis à l’université, premier amour et premier chagrin, début dans une profession puis peut-être, plus tard reconversion, mariage et parfois divorce, naissance d’enfants et départ des mêmes, nid plein et nid vide…

Il y a aussi les découvertes de lieux et de personnes, l’acquisition de compétences et d’objets, la perte, de gens et de choses.

On trébuche parfois, le vide peut par moments se faire sous nos pieds, mais on reprend son envol, les beaux jours reviennent, et le pire n’arrive presque jamais.

 Et malgré les traces du temps, les vicissitudes et les succès, il nous semble parfois que nous ne changeons pas. Toute notre vie, le printemps qui revient peut nous faire revivre les sensations de nos printemps d’enfance, la joie de la liberté et du grand air retrouvés, la gourmandise à l’approche des grandes vacances.

Qui n’a pas la sensation, malgré un corps vieillissant, d’avoir toujours 20 ans dans sa tête ?
Sommes-nous finalement les mêmes à 50 ans et à 15, comme certains aiment le croire ?

Sans doute pas. Si certaines sensations sont restées les mêmes, l’expérience de vie ne peut pas ne pas avoir eu d’impact sur nous, sur nos pensées, sur nos comportements, la plupart du temps de façon inconsciente. C’est ce que nous avons engrangé dans cette incroyable base de données qu’est notre cerveau, ces millions d’occurrences et l’expérience de l’humanité accumulée en chacun de nous, qui déterminent nos pensées et nos actions. Elles ne peuvent donc, en aucun cas, rester les mêmes à travers le temps.

Et même si nous nous sentons « une âme d’enfant », il s’agit plus de réminiscences agréables que d’un niveau réel de conscience.
La façon dont nous regardons nos enfants, dont nous les comprenons parfois mal, nos erreurs de communication avec eux, en sont la preuve. Malgré tout, nous nous sommes éloignés de leurs ressentis, nous avons oublié ce que c’était que de tout découvrir, tout apprendre, faire ses premiers pas autonomes, passer avec délice mais aussi frayeur de l’enfance à l’âge adulte. Nous avons bien souvent oublié l’immensité des espoirs que l’on nourrit très jeune, et des désespoirs qui les accompagnent. Notre carapace nous protège si bien que la fragilité des adolescents nous est devenue étrangère, et parfois irritante. Nous avons sauté depuis si longtemps les obstacles qu’ils affrontent qu’ils nous paraissent dérisoires alors qu’ils peuvent être insurmontables pour eux. Parfois notre étonnement peut ressembler à de l’indifférence, voire de l’agressivité, et renforcer les difficultés de ceux qui en sont l’objet.

L’adolescence est l’une de ces étapes de la vie au cours de laquelle quelque chose s’éteint et autre chose prend vie, et cela ne peut se faire sans cahots ni confusion.

Nous négligeons aussi ce qui est pourtant une évidence : le cerveau des enfants, des ados et des très jeunes gens n’est pas le même que celui des adultes. Un cerveau humain a besoin de 25 ans pour arriver à maturité. C’est ce qui le rend si performant. Mais aussi ce qui rend l’humain si « lent » à se développer. Avant cet âge, il lui manque tout simplement certaines fonctions cérébrales, et en particulier la capacité à évaluer les conséquences du présent sur l’avenir. Si vous parlez à un ado de son futur, cela a très peu de sens pour lui, non qu’il soit de mauvaise volonté, mais tout simplement parce que cela requiert de mobiliser des fonctions neuronales dont il ne dispose pas encore. C’est un peu comme si on vous demandait de voler. Et pendant ce temps, des millions de nouvelles connexions se créent chaque jour dans son cerveau en développement et conditionnent ce que sera l’adulte en devenir.

Voilà pourquoi la sortie de l’enfance et l’entrée dans l’âge adulte, cette période charnière appelée adolescence, est si particulière et si critique. Et force est de reconnaître que les adultes en charge ne sont rarement assez compétents pour apporter le soutien nécessaire.

 C’est pour cela qu’il est important de s’en remettre à des professionnels qui se sont attaché à revisiter scrupuleusement les états de l’enfance et de l’adolescence, à les comprendre à nouveau, à en re-découvrir les mécanismes. Ils sont là pour créer un pont entre notre expérience, nos savoirs, nos compétences, et les jeunes gens qui en ont grand besoin mais avec qui nous avons du mal à communiquer. Et bien sûr ils sont là, avant tout, pour permettre aux adolescents de traverser cette période à la fois riche et fragilisante et en ressortir armés, sereins, confiants en eux-mêmes et dans l’avenir. Parmi ces professionnels, quelques coachs pour adolescents font merveille.

 Forts de ces constatations, chez BLAST, nous avons voulu créer un programme dédié aux ados et aux jeunes adultes : « Hackez la confiance en soi ». Il est conçu et réalisé par Barbara Picard, coach et formatrice spécialisée dans les ados, et est unique en son genre. Il est à laisser entre toutes les mains, même celles des parents, qui auraient beaucoup à en apprendre pour coacher leurs enfants.

Allez découvrir les 3 premières vidéos gratuitement en cliquant sur "programmes", et profitez-en pour découvrir les autres programmes BLAST :

·      Mangez comme vous en rêvez et conservez votre poids de forme,

·      Gérez votre temps, gérez vos priorités

·      Apprivoisez votre stress