On peut tout apprendre

La vie semble plus vaste, plus excitante quand une grande partie en est inconnue, quand on a conscience qu’il y a encore d’immenses territoires à défricher. Et il y a un paradoxe amusant : quand on a 20 ans, on a l’impression de tout savoir. Quand on en a 50, on a la certitude qu’on ignore bien des choses. Et c’est finalement plus réjouissant, parce que cela ouvre un monde de possibilités d’apprentissage.

Et ce qui est encore plus réjouissant, c’est qu’on peut tout apprendre. Voyez tout ce que vous avez appris depuis mars 2020. Un nouveau mode de relations, une nouvelle façon de travailler, de nouveaux outils, et pour certains parler italien, faire du pain, ou la couture. Auriez-vous imaginé, il y a seulement 2 ans, que vous auriez acquis tant de nouvelles compétences ?

Sans doute pas. Pour plusieurs raisons, la première étant que, pour beaucoup, la nécessité de l’apprentissage n’apparaît pas si la vie ne les y pousse pas.
Mais aussi parce que l’on a tendance à prétendre que, passé un certain âge, nous ne sommes plus capables d’apprentissages. Or rien de plus faux. Tout peut s’apprendre, à tous âges. Nous sommes très fiers, dans ma famille, de la dextérité digitale de ma maman, qui la transmet à des gens bien plus jeunes qu’elle. Un cerveau bien entraîné reste souple. Et comme il se connaît mieux, il trouve des systèmes d’apprentissage qu’il n’avait pas plus jeune. Dans les métiers de coaching, si vous voulez rester certifié, vous devez vous former toute votre vie durant, et vous remarquerez que les coachs ne sont généralement pas de la génération Z ! Donc l’âge est une mauvaise excuse.
Quand il s’agit d’acquérir des « softskills » ou d’apprendre de nouveaux comportements, j’entends parfois des clients me dire « ah non, moi je fonctionne comme ça, je suis comme ça ». Justement, fonctionner et être sont deux choses différentes. Il y a finalement très peu de choses qui ne peuvent pas évoluer en vous si vous le souhaitez. Vous n’avez pas une « nature » qui vous empêche de bien vous exprimer en public ou de comprendre la comptabilité. Mais peut-être des comportements, des habitudes, des croyances, et des lacunes. Tout ça se travaille. Il est raisonnablement possible d’acquérir de nouveaux comportements, de nouvelles habitudes, de se défaire de ses croyances et d’acquérir de nouvelles connaissances.

Et la connaissance est aujourd’hui à la portée de tous les claviers. Les MOOCs, les podcasts, les cours en ligne de toute nature, et les programmes BLAST vous permettent d’enrichir vos connaissances et vos compétences de façon très qualitative, à moindres frais et sans vous déplacer. La connaissance, sous tous ses aspects, n’a jamais été aussi accessible.

En réalité il n’y a aucune limite que celle que vous vous inventez. Alors la vraie question c’est : pourquoi vous mettez vous des limites ? De quoi avez-vous peur ?